TYPES DE CONSULTATIONS
À vos côtés à chaque étape

CONSULTATION INDIVIDUELLE
PSYCHOTHÉRAPIE
L'ENTRETIEN CLINIQUE
Le mot « clinique » signifie littéralement « être au chevet du patient ». Cela veut dire qu’en tant que psychologue, c‘est à moi à m’adapter au patient et non l’inverse. Je considère qu’il n’existe pas de solution ou de réponse toute faite face à des symptômes ou des situations qui semblent similaires. Chaque histoire et chaque ébauche de solution est abordée d’une manière singulière, au cas par cas.
Le suivi thérapeutique se met en place grâce à une co-construction avec la personne en face: je travaille avec et pour elle afin de lui proposer ce qui lui convient le mieux. Pour ces raisons, la pratique clinique est un échange actif. Contrairement à certaines représentations du psychologue dans les médias, je ne reste pas silencieuse, à griffonner sur un cahier : je pose des questions, j’interviens, j’interprète, je partage les associations d’idées qui me viennent en tête. Le but de la thérapie est de rendre les personnes que j’accompagne actives et autonomes dans la compréhension de leur dynamique psychique et la recherche de leurs propres solutions.
Pour moi, chaque personne qui souhaite être accompagnée dans un travail psychique a besoin d’un suivi adapté en fonction de ce qu’elle est, de sa personnalité, de sa disponibilité, de ses préférences. Le non jugement est une condition indispensable pour une psychothérapie efficace. Je prends soin d’accueillir chacun dans un espace neutre, accueillant, respectueux et confidentiel. Bien entendu, le contenu des entretiens cliniques est soumis au secret professionnel. Cependant, en cas d’acte illégal ou de non-assistance à personne en danger, la loi m’oblige à briser en partie ce secret.
Mon approche.
J’ai une approche théorique intégrative c’est-à-dire que je considère le fonctionnement psychologique à travers ses aspects aussi bien émotionnels, cognitifs, relationnels, que comportementaux ou biologiques. Pour ce faire, je me réfère à différentes approches et modèles théoriques de la psychologie comme les théories psychanalytiques, sociales, développementales, humanistes et psycho-corporelles (notamment l’hypnose clinique),…
Le code de déontologie des psychologues.
En tant que psychologue, je respecte une éthique professionnelle dont les principes sont énoncés dans le Code de Déontologie des Psychologues de mars 1966 (révisé en février 2012). Sa finalité est avant tout de protéger le public et les psychologues contre les mésusages de la psychologie et contre l’usage de méthodes et techniques se réclamant abusivement de la psychologie. Il encadre les droits et les devoirs des psychologues, les droits de l’usager et les rapports entretenus avec les autres professionnels avec lesquels le psychologue est susceptible de travailler.
Les grands principes de ce code consistent en :
1.Le respect des droits de la personne: le psychologue respecte la personne dans sa dimension psychique et dans ses droits fondamentaux. Il n’influence pas vos décisions, ne vous moralise pas, et protège la liberté de chacun. Il s’attache à respecter l’autonomie d’autrui et en particulier ses possibilités d’information, sa liberté de jugement et de décision. Il préserve la vie privée et l’intimité des personnes en garantissant le respect du secret professionnel.
2.La compétence: le psychologue s’engage dans des démarches de formation continue, d’actualisation de ses connaissances, de travail sur soi et de supervision de sa pratique professionnelle.
3.La responsabilité et l’autonomie: le psychologue décide et/ou conçoit lui-même les méthodes et techniques adaptées à la problématique sur laquelle il travaille. Il répond personnellement de ses choix et des avis qu’il formule.
4.La rigueur: Le psychologue est capable de justifier son mode d’intervention par une explication raisonnée, sujette à une argumentation contradictoire, et non par une pensée dogmatique. Il est conscient de ses limites et ne s’engage pas à intervenir au-delà de son domaine de compétence.
5.L’intégrité et la probité: Le psychologue ne cherche pas à vous rallier à un projet qui lui est personnel, une idéologie, un parti politique ou encore une religion.
6.Le respect du but assigné: Les dispositifs méthodologiques mis en place par le psychologue répondent aux motifs de ses interventions, et à eux seulement.

HYPNOSE CLINIQUE
L’état d’hypnose: un phénomène physiologique naturel et banal
L’hypnose clinique diffère de l’hypnose spectacle communément connue du grand public et exhibée dans les théâtres ou les shows télévisées.
L’hypnose clinique est un processus thérapeutique qui aide les personnes à mobiliser certaines de leurs ressources naturelles non conscientes.
En tant qu’être humain, nous vivons tous au quotidien et de façon naturelle, des moments où notre état de conscience est modifié. Cela arrive chaque fois que notre attention est absorbée par une tâche que nous réalisons mécaniquement, sans y réfléchir, tout en laissant voguer notre imagination ailleurs. C’est la cas lorsque nous conduisons, lorsque nous cuisinons, dansons, jouons de la musique, lisons ou regardons un film… Durant tous ces moments (et bien d’autres!) nous expérimentons une « transe quotidienne ordinaire ». Nous traversons ce type d’état hypnotique, chaque jour, toutes les 90 à 100 minutes. Ces états ont en commun un déplacement spontané de notre attention vers des stimuli internes: notre corps physique est engagé dans une action concrète du présent mais notre psychisme est accaparé par une idée, des images internes, des sensations ou des émotions déconnectées de la réalité extérieure.
Les bienfaits de l’hypnose clinique.
Cet état est essentiel pour notre équilibre psychique et émotionnel. En effet, il est important que le cerveau rationnel, le conscient actif, soit mis régulièrement au repos. C’est ce que l’on appelle le « lâcher prise », c’est à dire à arriver à « entendre sans écouter ». Dans cet état particulier de flottement de l’attention, nous avons un accès facilité à nos ressources non conscientes: le travail de synthèse de la mémoire est optimisé, la créativité, et les capacités d’apprentissage sont décuplées.
Pour illustrer ces effets, nous pouvons utiliser la métaphore de la « flamme intérieure ». C’est cette flamme qui nous permet de rêver, de céer, d’inventer des solutions, de nous motiver, d’avoir confiance en nous et en notre instinct, en un mot de « rayonner ». Or il nous arrive face au stress du quotidien ou suite au vécu d’évènements difficiles d’avoir une flamme diminuée car elle nous pousse à vivre trop d’émotions qui nous paraissent incontrôlables. Dans ces situations nos soucis envahissent notre esprit: plus on réfléchit à nos problèmes et moins on trouve de solutions. Nous nous sentons parfois dans une impasse, les ruminations mentales nous immobilisent, notre « flamme » est asphyxiée.
Le processus hypnotique active un état d’intense relaxation physique et de concentration mentale. Il s’opère un lâcher-prise de l’esprit d’analyse: la perception de ce que nous vivons est modifié, ce qui nous permet d’être plus ouverts sur nous-mêmes ainsi qu’au changement. Nous sommes de nouveau capables de rallumer et faire croitre notre « flamme intérieure».
Qu’en pensent les neuroscientifiques?
Les récents progrès en imageries médicales ont permis de mettre en lumière plus précisément les effets de la transe hypnotique sur le fonctionnement cérébral. De nombreuse études à ce sujet ont vu le jour durant la dernière décennie, dont celle de cette équipe Belge¹ qui a révélé les zones cérébrales mobilisées durant un exercice d’hypnose.
Lorsqu’une personne se remémore un souvenir agréable durant une transe hypnotique, ce souvenir est “vécu par les sens” d’une manière très précise: avec des parfums, des détails de couleurs, de mouvements et de sensations. En enregistrant l’activité cérébrale d’une personne durant ce genre d’exercice grâce à un IRMf, il a été mis en évidence que le volume de matière grise mobilisé au niveau du cortex durant la remémoration de ce souvenir lors de la transe est 5 à 6 fois plus important que si on décrivait ce même souvenir dans un état de conscience habituelle. De même, les résultats ont montré que la mémoire est jusqu’à 5 fois plus puissante pendant la transe hypnotique qu’elle ne l’est à l’état normal. Les changements de l’activité neuronale durant la transe hypnotique sous-tendent une attention focalisée comme sous l’effet d’un téléobjectif: ce que l’on perçoit est beaucoup plus détaillé, mais on prête moins attention aux stimuli extérieurs.
Une autre étude menée au début des années 2000 ² a montré une influence de la pratique de l’hypnose sur le corps calleux. Le corps calleux réunis le cerveau droit et le cerveau gauche et favorise les échanges d’informations entre ces 2 hémisphères. Les personnes qui ont un corps calleux développé rentrent plus facilement dans le processus hypnotique car ils sont capables d’utiliser la complémentarité de leurs deux hémisphères d’une manière active et dynamique. A l’inverse, lorsque le corps calleux est de petite taille: le fonctionnement des deux hémisphères est pratiquement séparé, l’activation de la transe hypnotique sera moins favorisée. Heureusement on peut déduire de ces résultats qu’il est possible d’augmenter la taille de notre corps calleux grâce à la pratique de l’autohypnose: ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour notre vivacité d’esprit!
¹ P. Maquet, S. Laureys, ME Faymonville, Biol Psychiatry 1999; 45:327
² JE Horton et coll. Brain 2004, 1741-1747
L’auto-hypnose.
L’hypnose est un apprentissage. La répétition régulière du processus permet à chacun de pouvoir entrer avec de plus en plus d’aisance et de rapidité en hypnose : comme pour un sport, plus on s’exerce et plus on progresse !
Certains chercheurs en hypnose considèrent que toute hypnose est auto-hypnose dans la mesure où le sujet hypnotisé est, en dernier recours, celui qui décide du déroulement de la transe. Il existe de nombreuses vidéo accessibles en ligne qui pourront vous apprendre à pratiquer l’autohypnose. La manière la plus sûre d’apprendre est de faire quelques séances en cabinet: afin d’expérimenter les exercices, de repérer les signes de transe, la façon dont se déroule la séance. Il vous sera ensuite plus aisé de reproduire volontairement le processus de transe hypnotique afin d’accéder directement à vos ressources et capacités qui vous aiderons à surmonter les obstacles du quotidien.
Le déroulement d’une séance.
Une séance dure environ 45 minutes. Un entretien préalable est nécessaire afin de comprendre la problématique du patient et repérer les ressources qu’il peut utiliser pour favoriser l’activation de la transe hypnotique. L’exercice commence ensuite par une phase d’induction qui active le processus hypnotique, une phase de travail thérapeutique qui traite la problématique définit par l’objectif de l’exercice du jour, et une phase de sortie de l’état hypnotique. L’exercice sera suivi de la prescription de nouveaux exercices à pratiquer chez soi en autohypnose.
N’importe qui a la capacités d’activer un processus de transe hypnotique. Il existe cependant des contre-indications pour la plupart des troubles psychiatriques graves: comme les états psychotiques, les démences modérées à sévères, les états de mélancolie, la schizophrénie… C’est alors le médecin psychiatre référent du patient qui évaluera les possibilités de pratiquer pour lui de tels exercices.

SEXOLOGIE
Le sexologue aide des personnes ou des couples qui font face à un ou des problèmes ayant des conséquences sur leur vie affective et/ou leur sexualité.
Les consultations se font en individuel ou en couple. C’est une rencontre avec une personne qui est confrontée dans son parcours de vie à des questions, des doutes, une maladie, un dysfonctionnement, un trouble, des épreuves difficiles comme la maladie ou le deuil réel ou symbolique, et qui ont des conséquences sur sa sexualité.
La sexualité mêlant psychologie et physiologie, la profession de sexologue est pluridisciplinaire.
Le nombre de consultations varie d’une personne à l’autre. Certains problèmes peuvent être résolus en deux séances, d’autres demandent un suivi plus long d’une dizaine de séances, à raison de deux consultations par mois.
Encore taboue chez certaines personnes, la sexualité est explorée sans gêne et sans jugement dans les cabinets de sexologues.
Mon rôle est de rendre mes patients curieux sur leur fonction érotique. Les sexologues peuvent tout entendre, transcendent les tabous, ne jugent pas, expliquent, guident, informent et surtout accompagnent.